Les Terres de Galavorne
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 L'histoire de Tarabas, "l'innomable"

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tarabas
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tarabas


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MessageSujet: L'histoire de Tarabas, "l'innomable"   L'histoire de Tarabas, "l'innomable" EmptyDim 15 Jan - 16:31

Cette histoire n'est ni un texte, ni même un récit complet et précis, mais un amoncellement de légendes, et de parôles accumulées un peu partout, comme des bruits qui courrent.
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Toute légende à sa part de vérité. Toute ombre a sa part de lumière. Toute colère a sa part de douleur.
Ecoutez à présent ce qui est oublié, écoutez l'histoire d'un homme, et d'un monstre.....

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Lorsque Tarabas était enfant il s'appellait Tom. C'était un petit garçon courageux, téméraire, bagareur, et courreur de jupons dés l'âge de 10 ans.
Dans la grande ville de Galtorna il était connu pour ses conquètes féminines, et pour sa délicatesse avec les filles.

En effet il gardait toujours des fleurs qu'il achetait au marchand en échange de menus travaux, et qu'il offrait à toutes celles qui plaisaient à son coeur.
Sa favorite était plus jeune que lui de trois ans. Elle recevait une fleur tout les jour, une fleur blanche comme la neige. Elle s'appellait Emilie, et c'était sa soeur.

Sa relation avec les autres filles était basée sur la séduction afin d'obtenir baisers, et caresses, mais avec sa soeur le seul cadeau désiré était un sourrire.

Sa mère, divineresse de profession, ne voyait pas celà d'un bon oeil, mais son père, garde du corps, laissait sans difficulté son fils sortir seul de jour comme de nuit.

Dés l'âge de 13 la relation avec les filles changea, et bien vite il fut connu de tous les pères de la ville comme un briseur de coeur. Seule resta pure la relation avec Emilie qui tachait toujours de protéger son frère de sa réputation.

Tom travailla comme apprenti forgeron dés qu'il eut la force de tenir le marteau, et Emilie se fit vendeuse de fleurs à 10 ans.
Mais malgrès ces efforts, l'argent se mit à manquer cruellement dans la famille, et le père dut trouver une autre activitée.
Il se fit mercenaire, travaillant pour les riches marchands pour effrayer ceux qui leur devaient de l'argent afin qu'ils reboursent leurs dettes.

Tom grandit, mais tout n'était pas rose tous les jours: son père devenait alcoolique, violent, sa mère devait se prostituer pour les faire vivre, et sa soeur vendait des baisers aux riches garçons de la ville.
Lui même devint un champion de combats de rues, une activité illégale, mais qui rapportait gros.

Seule Emilie restait joyeuse malgrès tout, allant se lover dans les bras de son frère quand il rentrait tard le soir, lui préparant son repas avec enthousiasme, et nettoyant ses vétements entachés de sang et de crasse.
Jamais son père, ni aucun homme d'ailleurs, ne leva la main sur elle, son frère ne l'aurait pas permis.

Mais un jour, Tom avait 15 ans, et une violente dispute retentit dans la maison: son père venait de menacer un homme influent, un membre de la guilde des assassins, lors d'une querelle, et sa mère avait peur.
Lorsque Tom rentra, épuisé, Emilie était sur les ners, et ce fut leur première dispute.

Tom hurla, Emilie pleura, puis il claqua la porte. Il alla trouver une auberge où il passa sa soirée à boire, et à tourner autour de la jeune serveuse.
Lorsqu'il rentra à la maison la porte était ouverte.

La première chose qu'il trouva fut le cadavre de son père, poignardé. Puis il vit sa mère, pendue dans la cuisine, et enfin Emilie, nue, attachée sur le lit de sa chambre, un couteau dans le ventre. Ne pouvant se défouller sur la femme, et frustrés de savoir qu'elle s'était donnée la mort avant leur arrivée, les assassins avaient passé leurs pulsions sur l'adolescente tremblante.
Elle avait été battue à mort.
La seule phrase qu'elle réussit à murmurer à son frère fut:
"Pardonne moi...je t'aime...."

Ce jour là Tom mourrut. Il céda la place à quelqu'un de plus fort, de plus violent, de plus cruel. Il jurra sur son sang de tuer jusqu'au dernier des hommes qui avait osé porté la main sur sa soeur.
Ce jour là naquit Tarabas.

Bien vite il retrouva la trace des voleurs de l'ombre, mais sachant qu'il ne pouvait les affronter, il quitta la ville, et se fit engager par des brigants.
Son apprentissage fut long et laborrieux, mais il n'avait rien à perdre. Il devint à 17 ans le plus expérimenté de la petite bande. Nul n'échappait à sa lame, nul village ne lui survivait.

Il fut un jour contacté par un homme en armure noire qui se disait serviteur de Méandor, dieu du chaos. Il fut son professeur, et lorsque Tarabas se jugea assez fort il le défia, et le tua.

Revenu à Galtorna, il avait presque 30 ans ans, et sa soif de sang était toujours la même. Déjà connu dans les campagnes allentour, il traça une piste sanglante jusquà ses premiers crimes, avant que son nom ne devienne procrit dans toutes les langues possibles. On l'appellait "l'innomable".
Un à un il massacra chacun des contacts de la guilde des assassins, cherchant à combler le vide de sa vie par une bain de sang sans fin, puis il en vint à tuer par simple plaisir, alors que lentement sa raison déjà émoussée se perdait dans les lambeaux de sa folie, qui, comme un vers, rongeait son esprit.

Le premier enfant qu'il tua fut le fils d'un assassin dont il ne savait que le nom. Pour être sûr de son acte, il massacra sans pitié tous les enfants du même âge habitant dans la rue, ne laissant derrière lui que des morceaux de chair informe.
Aujourd'hui il continue de tuer, sans relache, mais au fond de son coeur l'image confuse de sa sopeur retient parfois sa main, et on raconte que son fantome lui apparait encore avec un sourrire.

Mais dans les caniveaux de la ville les entrailles continuent de couller, et le sombre rodeur arrache les coeurs comme on ceuille des roses, répétant sans cesse le nom de celle pour qui il fait ça, sans savoir pourtant que c'est sa propre culpabilité qu'il tente en vain d'occir.....
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